Le 9 août 2014 : Pour ce quatrième jour de camps nous avons pu avancer dans notre relation avec le Seigneur par différents temps.
Nous avons commencé notre journée par un temps de prière autour de la parabole des 5 jeunes filles prévoyantes et 5 jeunes filles insensées (l’évangile selon saint Matthieu 25, 1-13). Chacun a pu découvrir et approfondir le texte en explicitant ce qui raisonnait en lui. Nous avons ensuite pris une heure de silence afin que chacun puisse relire son parcours. Notre réflexion fut guidée par les questions suivantes :
1. Comment ai-je vécu ma foi cette année ? les moments de joie de tristesse ?
2. Aujourd’hui qu’est ce qui me questionne ? qu’elle est mon appel du moment ?
3. Quel passage de la bible me soutient ?
4. Qu’elles sont mes désirs pour l’avenir ?
Après le déjeuner, nous avons rencontré les membres du groupe « amigos em Comunhão ». Après une présentation du groupe par Sofia. Nous avons échangé sur la notion de disciples-missionnaires définie par notre Pape François dans son livre la joie de l’évangile. En voici un extrait :
120. En vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions. La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes « disciples-missionnaires ». Si nous n’en sommes pas convaincus, regardons les premiers disciples, qui immédiatement, après avoir reconnu le regard de Jésus, allèrent proclamer pleins de joie : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1, 41). La samaritaine, à peine eut-elle fini son dialogue avec Jésus, devint missionnaire, et beaucoup de samaritains crurent en Jésus « à cause de la parole de la femme » (Jn 4, 39). Saint Paul aussi, à partir de sa rencontre avec Jésus Christ, « aussitôt se mit à prêcher Jésus » (Ac 9, 20 ). Et nous, qu’attendons-nous ?
Nous avons constitué des groupes de partage mêlant portugais et français afin d’approfondir cette notion de disciples-missionnaires autour des axes suivants :
1. Comment je vis aujourd’hui mon baptême ?
2. Est-ce que je sens un nouvel appel pour être disciple-missionnaire ?
Lors de la mise en commun nous avons pu échanger :
– Sur ce que symbolise pour nous le baptême : par exemple nous avons pu dire « le baptême nous permet d’être plongé dans la mort et la résurrection du Christ afin de devenir disciple-missionnaire ».
– Et sur la nouvelle évangélisation. Quiconque peut être missionnaire là où il est, et devenir un instrument du Seigneur. La mission c’est adapter son attitude, son discours à l’autre. Être missionnaire aujourd’hui c’est transmettre et vivre de l’amour du Christ. Mais pour parvenir à faire cela, nous nous devons d’être disciple c’est-à-dire de nous nourrir de la parole de Dieu et d’une vie de prière.
Nous avons clôturé notre journée par des jeux et un repas.